Les données affichées ci-contre sont issues du Référentiel des Obstacles à l’Ecoulement (ROE) que l’on peut retrouver sur le site EauFrance : http://www.sandre.eaufrance.fr/atlas/srv/fre/catalog.search;jsessionid=node0331crk59zf0z6uyczw8ikgco568.node0#/metadata/59057026-b40c-4cf9-9e3e-7296e0aa1a78
D’après ce référentiel 141 ouvrages sont recensés sur les cours d’eau du bassin, dont la plupart n’ont plus d’usage, mais altèrent la fonctionnalité des cours d’eau.
Ces ouvrages limitent les capacités de déplacement de la faune piscicole, notamment en période de reproduction pour les salmonidés qui cherchent à rejoindre les zones de frayères situées sur les petits affluents.
Ils créent également en amont des zones de retenues, où les caractéristiques hydromorphologiques du cours d’eau sont altérées (ennoiement d’habitats, colmatage, réchauffement, dégradation de la qualité de l’eau).
Pour la quinzaine d’ouvrages qui font encore l’objet d’une exploitation de l’énergie hydraulique, la dérivation des débits occasionnent une perte d’habitat hydraulique au niveau des tronçons court-circuités. Les installations doivent respecter un débit réservé, généralement fixé au 1/10 du débit moyen annuel
Ce recensement validé par les services de l’État (Office Français de la Biodiversité) peut encore être complété. Lors d’opérations locales de diagnostic rivière (bilan du CRE Dunière ou du CTHL), plus de 150 autres ouvrages ont été relevés.
Outre le nombre d’ouvrages, les indicateurs concernant la continuité écologique sont le taux de fractionnement et taux d’étagement. Ces indicateurs sont utilisés par le SDAGE Loire-Bretagne, ils sont détaillées dans une fiche d’aide à la lecture du SDAGE Loire-Bretagne : http://www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/sdage_fiche7_1c2_1d4_etagement_fractionnement.pdf
La Dunière est particulièrement marquée par le cloisonnement avec 29 ouvrages sur 25 km (si on exclu la zone de gorges à l’aval) et une hauteur de chute artificielle cumulée de 1,55 m par km (taux de fractionnement).
Le Lignon en amont de Lavalette compte lui 20 ouvrages sur 47 km avec 0,22 m de hauteur de chute par km.
Le cours du Lignon aval est quant à lui très marqué par la problématique de déficit sédimentaire occasionné par les ouvrages les plus importants qui piègent les sédiments (Barrage de Lavalette et la Chapelette, Pont de Lignon 1 et 2).
hydroélectricité
On recense sur le territoire 13 sites d’exploitation hydroélectriques.Les ouvrages de production les plus importants sont exploités par le Groupe d’exploitation Hydraulique Loire-Ardèche d’EDF. Il s’agit des usines de Versilhac et de Vendets associées au complexe de Lavalette, la Chapelette et des ouvrages de Pont de Lignon 1 et 2 situés sur les 5 derniers kilomètres du Lignon avant sa confluence avec la Loire.
Ces ouvrages produisent à eux seuls 88 % de l’énergie hydraulique générée sur le bassin (environ 104 GWh) ce qui correspond à la consommation de 38 000 habitants.
Les autres ouvrages sont exploités par des sociétés ou des propriétaires privés et sont situés sur le Lignon (5), les Mazeaux (1) et la Dunière (3). Des projets d’équipements hydroélectriques sont en cours sur le Lignon , l’Auze et la Dunière.
