Établissement Public d’aménagement et de Gestion de l’eau LOIRE LIGNON

Rejets domestiques

Sur le bassin versant, chaque commune dispose d’au moins un dispositif d’assainissement collectif, complété par de nombreux dispositifs d’assainissement collectif dits de proximité pour équiper les villages et hameaux. Les linéaires de réseaux atteignent des proportions considérables.

Une cinquantaine d’unités de traitement représentant une capacité totale de 34 310 Équivalents Habitants (EH)* sont ainsi réparties sur le territoire dont :

  • 26 ouvrages de capacité inférieure à 200 EH ;

  • 13 ouvrages de capacité comprise entre 200 et 1000 EH ;

  • 7 ouvrages de capacité comprise entre 1000 et 2000 EH ;

  • 4 ouvrages de capacité supérieure à 2000 EH (Sainte-Sigolène, Saint-Maurice-de-Lignon, Tence, le Chambon-sur-Lignon).

* 1 équivalent habitant correspond à la pollution de 60 g de DBO5/j

Les petits ouvrages sont principalement des systèmes de type lagunage naturel, filtres plantés de roseaux, filtres enterrés.

On peut noter que 7 communes partiellement incluses dans le territoire du SAGE, rejettent leurs eaux traitées en dehors du bassin (Champclause, Monistrol-sur-Loire, Saint-Bonnet-le-Froid, Saint-Front, Saint-Romain-Lachalm, Yssingeaux, Sainte-Agrève).

Globalement les systèmes d’assainissement fonctionnent dans de bonnes conditions, mais avec une problématique liée à l’intrusion d’eaux claires parasites dans les réseaux d’assainissements. Ces eaux parasites vont inutilement surcharger les réseaux d’assainissement ce qui peut entraîner des surverses de pollution au milieu naturel lors d’épisodes pluvieux, voire de façon permanente lorsqu’elles sont présentes en trop grandes quantités. Enfin, les eaux claires parasites peuvent favoriser le phénomène dit de pertes de boues dans le cas d’ouvrages de type boues activées.

Notons également que malgré un fonctionnement correct des systèmes, les débits d’étiages trop faibles du milieu récepteur (Auze, Ligne, Mousse) font que certains rejets génèrent une altération de l’état écologique.

En dehors des bourgs, la dispersion du bâti favorise de fait le développement de l’assainissement non collectif. Les données récupérées auprès des gestionnaires (SPANC) permettent actuellement d’estimer qu’environ 5000 habitations relèveraient de l’assainissement non collectif sur le bassin du Lignon.